samedi 25 octobre 2014

Lourdes - Porto


Uno, dos, tres, cuatro, cinco, seis, siete, ocho, nueve, diez.
Buenos dias ! Buenas tardes ! Buenos noches ! Adios. Hasta luego. Como te lliamas ?  Como està ? Perdon.  Muchas gracias ! No hablo bien espanol. No entiendo. Donde estan los servicios ? Quisiera un café, por favor. Sabe donde hay una panaderia ? Vale !
Les cours d’espagnol vont bon train alors que nous quittons Lourdes. Des mots, des intonations, des bribes de conversations glanés chez nos voisins espagnols de Crissier résonnent soudain en nous, figurant la trame sur laquelle viennent se tisser nos premiers mots.

La pluie nous rattrape sur les routes des Pyrénées Orientales. On en avait perdu le goût et l’odeur. Notre randonnée autour du Pic du Midi d’Ossau se résume à une balade le long du Lac d’Ayous, alors que tonne au loin la tempête.

Lac d'Ayous...
...et Pic du Midi d'Ossau
Cap sur le col méconnu de Bagargi, le long d’une petite route improbable qui ouvre les rideaux sur une autre facette des Pyrénées, aux lignes plus douces, moins abruptes et moins minérales se languissant dans un dégradé de verts jusqu’à l’Océan qui se devine à l’horizon.
Crêpes party, école et flâneries sur la Crête des Escaliers, à l’assaut de l’Arthanolatze balayé par un vent furieux, tandis que notre ornithopathe, les yeux vissés au ciel, enraciné sur le Col d’Organbidexka, haut lieu de migration des rapaces, s’exerce au comptage, scrutant le ciel à la recherche de petits points noirs.

Col d'Organbidexka
Arthanolatze

17 septembre. 32°. 20h00. Nous arrivons suintant comme des éponges à San Sebastiàn, chahutés par les klaxons d’automobilistes impuslifs, alors que nous nous perdons dans les ruelles étroites et bondées de la ville, errant sans grâce ni grande conviction à la recherche d’une aire où nous poser.
Le temps d’échanger quelques infos avec les voisins, de gratter notre premier pays, la France sur notre carte de L’Europe… et nous sombrons déjà, bercés par les bruits de la ville.

Séjour bref mais agréable à San Sebastiàn, charmante cité pleine de vie, enserrant dans ses pinces de bitume, comme un joyau précieux, une grande plage de sable fin. Au crépuscule se retrouvent les Donostiarres, qui se rafraîchissent dans les eaux revigorantes ou sur les terrasses, un verre de Txakoli à la main. Douceur du soir qui voit se dissoudre dans la fine brise marine qui se lève, la canicule emmagasinée durant la journée.

La visite de l’Aquarium ravit les filles, surtout les requins, avec lesquels elles jouent à se faire peur, tandis que nous découvrons, amusés, des poissons aux formes étranges et aux lèvres pulpeuses.
San Sebastiàn





Aquarium, San Sebastian





Après San Sebastiàn, la route s’étire le long des falaises de Flysch, courant parfois dans les campagnes et forêts de pin avant de redescendre sur la Mer Cantabrique, s'ouvrant sur de belles criques aux eaux claires bordant des villages peu pittoresques, construits tout en hauteur, les étages se superposant pour absorber les nouveaux venus gagnant ces baies étroites.

Nous renouons avec la mer. Baignades quotidiennes dans des eaux fraîches, revivifiantes.
Saturarran plage


Nous quittons les plages pour une petite incursion dans les terres, au sein de la réserve de biosphère d’Urdaibai. Une balade dans une forêt d’eucalyptus, à laquelle succède un bois de pin, nous mène à la Forêt Enchantée d’Oma, un espace dédié au land art, où le peintre basque Ibarrola nous invite à jouer avec la nature, créant lèvres qui embrassent, personnages, yeux invasifs suivant la position que l’on adopte.

Forêt enchantée d'Oma.



Les ports nous accueillent la nuit, les côtes nous réservent bien des surprises le jour, comme le magnifique Hermitage de St-Jean de Gaztelugatxe.


Bermeo
Cabo Matxitxako et Gaztelugatxe


Petite pause à Bilbao, pour la visite incontournable du fameux Musée Guggenheim. Juchés sur les sommets de la ville, nous troquons pour une fois nos vélos contre le bus de ligne pour la visiter. Nous déambulons de tous côtés, admirant l’impressionnante architecture en titane, pierre et verre du musée, qui épouse les formes d’un bateau. Quant aux expos, outre la belle collection de peintures du XXe, tels que celles de Léger, Kandinsky, Mirò, Mondrian et Picasso, nous sommes encore envoûtés à ce jour par une performance de toute beauté du groupe islandais de Ragnar Kjartansson. Difficile de quitter cette salle où, cernés d’écrans géants, on se retouve transporté par les lignes mélodiques des neuf artistes du groupe, enregistrés chacun simultanément dans un lieu différent (la baignoire pour Ragnar Kjarzansson). Assis par terre ou déambulant à la recherche du chant grave et larmoyant de la violoncelliste, de l’accordéon plaintif ou de la guitare mélancolique…  






Nous quittons les plages et déferlantes océanes pour les Picos d’Europas, imposant massif de rocs à un jet de pierre de l’océan. Quel plaisir de retrouver la montagne, la brume automnale et le froid vif matinal, l’atmosphère des petits villages de montagne. On passe de 30° à 10° au lever, dans le bus.
De belles randonnées nous attendent, sur cette chaîne de rochers qui fait la joie des alpinistes espagnols, et dans les gorges de Cain, vertigineuses, sur des sentiers étroits défiant le vide, sans barrière ni sécurités, replaçant chacun face à soi-même et à ses responsabilités.
Pour terminer la découverte de ce magnifique parc national, une balade dans la région des Lacs d’Enol et d’Ercina nous emmène sur des alpages sortis d’un autre temps, qui font naître chez les filles des rêves de bergères asticotant trois chèvres, les mains plongées dans leur lait pour fabriquer un goûteux fromage. Heidiiiii...

Cette région est aussi le lieu de magnifiques bivouacs, comme celui de Posada de Valdeon, petit village du bout du monde que nous atteignons au crépuscule, après avoir traversé des heures durant du rien, la tête peuplée de rêves d’ours et de loups, nombreux dans cette région. Mais il va falloir patienter jusqu’à l’hiver pour les voir. C’est à ce moment-là qu’ils approchent du village, en quête de nourriture. Nous nous contentons, pour l’heure, de cette nature sauvage peulpée de cerfs, dont les brames impudiques nous remuent jusqu’aux tréfonds de la nuit.

Monastère Santo Toribo de Liébana
Parc National des Picos d'Europa.

Pain maison à Fuente Dé






Posada de Valdeon

Gorges du Cares à Cain



Basilique de Covadonga
Lac d'Enol
Lac d'Ercina
Bergerie


Après cette escapade sur les plis de la terre, nous regagnons l’océan. Le splendide village de pêcheur de Cudillero nous accueille au lever du soleil, les filles troquant cette fois-ci leurs rêves de bergères contre des rêves de pêcheurs habitant ces minuscules demeures agrippées à la colline. Seraient-elles déracinées ?
Cudillero



La Corogne…. ou le début de la Galice. Nous quittons les Asturies pour cette Bretagne espagnole, dont nous rêvons depuis le départ.

Une longue piste cyclable de plus de 15 kilomètres nous mène à la ville, le long de côtes déchiquetées ou de plages engageantes. Dolmens, pieuvres design, la Tour d’Hercule, construite au IIe siècle, seul phare romain encore en fonction, gigantesques bateaux quittant le port et invitant au voyage, baignade en plein cœur de la Corogne… autant de pauses bienvenues sur la découverte de la ville et de ses alentours.

La Corogne

Tour d'Hercule




Les jours qui suivent butent à tout moment sur les plages de sable blanc. L’appel de l’Océan est irrésistible… Baignades quotidiennes dans des eaux de plus en plus fraîches. Les plages sont désormais presque désertes. Les vagues grossissent, les bivouacs dans les ports, au bord des plages ou près des phares deviennent plus mouvementés, notre bus dansant au gré du vent, au rythme des vagues qui s’éclatent sur les rochers. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle cette côte « la Côte de la Mort ».
Les villages se succèdent, plein de couleurs, plus charmants les uns que les autres, abritant dans leurs jardins de mystérieux "mausolées", horréos de granit montés sur pilotis servant à sécher le maïs.

Cabo Vilan, Cabo Fisterra, Cabo Corrubedo… Ni dauphins ni baleines au bout du téléscope, mais une migration étonnante de centaines de spatules blanches, et quelques poignées de Fous de Bassan et de Puffins. Et surtout, de magnifiques couchers de soleil, le dernier, le plus beau au Cabo Corrubedo augurant sans doute du mauvais temps qui trépigne déjà aux portes de la Galice.

Laxe






Cabo Vilan


Cabo Fisterra-Cap Finistère

Fisterra

Plage de Carnota


Horréos à Carnota

Plage de Louro

Ruines du village celte à Barona

Cabo Corrubedo



Corrubedo
Le déluge nous réveille au milieu de la nuit, dans le petit port de Corrubedo, un autre village du bout du monde. Des trombes d’eau s’abattent sur le toit, le vent nous fait valser. 
Une atmosphère dingue nous accueille à l’aube. La nuit recouvre encore le port à huit heures passées. Le petit déjeuner-pyjama, alors que les pêcheurs vaquent à leurs occupations dans la tourmente, à travers la vitre zébrée de pluie, transforme notre bus en doux cocon à l’abri de l’eau… jusqu’à ce que nous prenions la douche sous la lampe gorgée d’eau, et que nous découvrions les armoires inondées.



Le mauvais temps perdure toute la journée. C’est sous la pluie que nous visitons Santaigo de Compostela, où se réunissent nombre de pèlerins hâlés et encapuchonnés parvenus au terme de leur longue marche. Le mauvais temps nous invite à nous réfugier dans une petite gargotte espagnole. Poulpes, jambon cru et melon, filet de colin, porc au queso de la région, vino de casa, café et surtout le fameux gâteau aux amandes de Santaigo…. tout ceci pour trois fois rien. Notre premier resto.

Santaigo de Compostela
Nous échouons le soir dans le joli port de Vilagarcia, encore épargné par le développement rapide et sur-bétonné de la côte, devenue en quelques années l’épicentre du tourisme estival. Au réveil, des dizaines d’hommes sondent les eaux, engoncés dans leurs grosses bottes ou en équilibre sur leurs embarcations, à la recherche de palourdes ou autres crustacés.
Petite halte à Pontevedra, jolie ville pleine de charme, dans laquelle Zoé et Loïse goûtent à leur plus grosse glace du voyage !

Saut de puce à Tui, ville frontière, avant de basculer de l’autre côté…

Vilagarcia


Combarro
Pontevedra


Réveil sous les premières caresses du soleil, au port d’Esposende, au Portugal. Quelques mouvements sur les instruments de torture de l’espace de « maintenance 3e âge » jouxtant notre bus… et nous voilà en route pour le grand marché de Barcelos, qui a gardé une âme rurale, émergeant des criées, faces tannées-ridées et jupons des grand-mères. Happés dès nos premiers pas par les succulents pains au sucre et étalages sans fin de pâtisseries aussi diverses qu’enrichissantes…. joyeuse débandade de crèmes blanches, jaunes et oranges, d’amandes, de sucre, de chocolat. Un peu plus loin, les volailles se tiennent chaud, piaillant et caquetant dans un fouillis de plumes tandis que, les sens en éveil, nous subissons ce subit détournement d’odeurs…

Premier réveil au Portugal, Esposende

Cap sur Porto, où nous attendent une gigantesque lessive -24 kilos amarrés sur le vélo ! et une journée de tri de photos, avant que Rachel et Julie ne débarquent pour quelques jours.
Une jolie balade à vélo nous mène, le long de la plage jusqu’à l’embouchure du Douro, s’écoulant de Porto.







Joyeuses retrouvailles à l’aéroport, les filles comptaient les heures… 
Julie se voit submergée dès son arrivée par ces deux petites choses en manque de compagnie. "Je voudrais un bonhomme de neige"...

Dernier coucher de soleil sur la jetée, aussi spectaculaire qu'au Cabo Corrubedo qui nous amènera une semaine de pluie quasi continue, trouée de tempêtes de vent impressionnantes.
Visite de Julie et Rachel 



Une première journée, encore clémente, nous permet de visiter Porto a peu près au sec, et même sous le soleil. Nous nous imprégnons de cette ville séduisante, au charme parfois désuet, nous laissons porter par ses ruelles étroites et sombres, traversons le célèbre pont conçu par Eiffel, lorgnons, l’œil sceptique et l’estomac remonté, les non moins célèbres Francesina dans les assiettes des badauds, mélange de saucisse, pain et fromage enveloppé d'une pâte à lasagne, suffocant sous une sauce épaisse… et nous rabattons tout de go sur les fameux portos !  Vinho Porto bianco, rosado, tinto qui deviendront notre quotidien.
Porto










Les jours suivants ne seront que flaques, vent, mouillons, de la tête aux pieds, humidité qui s’installe, amoncellement de linges, chaussures, chaussettes et vêtements qui ne sèchent plus… pluie insistante qui nous poursuit jusque dans notre sommeil, s’abattant sur le toit à grand fracas. Bien loin de nos projets de plages, baignades, repas aux chandelles jusqu’à point d’heure sur la terrasse que nous voulions partager avec Rachel et Julie.
Mais elles se sont vraisemblablement bien faites à l’"expérience-sardine", comme toutes celles qui languissent, les unes sur les autres, dans les magasins de souvenirs, symbole du pays avec la morue. On a bien mangé, bien bu et bien ri, les filles ont accueilli la pluie avec joie, ignorant les déferlantes s’épanchant à l’extérieur, tandis que le bus et les couchettes se transformaient en place de jeux pour les unes, en bar pour les autres.
Malgré le déluge, nous avons visité la jolie ville de Braga, où Yvan a vécu deux ans, entre cinq et sept ans, son quartier et sa maison, le Bom Jesus la surplombant, son magnifique escalier baroque étincelant sous la pluie.



Bom Jesus
Braga

La réserve naturelle du Parc Gérês, au nord, nous a fait découvrir, lors d’une jolie marche, des forêts à l’allure de jungle, les brumes conférant aux lieux une atmosphère particulière. Nous y avons goûté de délicieuses chanterelles, cueillies le long du sentier, et surtout, l’incroyable miel de Gerês, très réputé, « le meilleur du monde » selon les apiculteurs du coin. Et on n’a pas été déçu.
Un dernier repas dans un petit resto au port de Vila do Conde, autour d’un bar succulent et de steaks de boeuf et sanglier ibérique du genre « 3 repas en un », tendres à souhait…

Une dernière balade sur la plage après une nuit tourmentée, entourés d'éléments déchaînés et de goélands à la fête, flirtant avec le vent, se régalant de poissons échoués… et c’est déjà l’heure des « au revoir ». 
Dommage mais tant pis pour le temps, on en a quand-même passé du sacrément bon ensemble, et comme dirait Rachel, «  le soleil était dans les cœurs » !

Parc national de Gerês







Guimarês
Vila do Conde






Retour à Porto, au camping municipal, simple mais chaleureux, et qui a l’avantage de ne nous coûter que 7 euros la nuit… mais dont l’inconvénient est de ne pas avoir de wi-fi.
Puis chez les voisins, pour quelques nuits supplémentaires, dans un autre camping plus cher mais que les filles apprécient, car il a une petite place de jeux, une toilette pour bébés, et même des miroirs ! Et que nous apprécions, car il nous permet aussi de retrouver un semblant de vie sociale.
Le temps de partager un apéro avec des normands, de goûter à leur délicieux vin de "gratte-à-cul", d'apprendre à faire du caramel au beurre salé, de se refaire un physique au ping-pong, de ressortir les playmobil, de partager un autre apéro, une pasta-party  et nos expériences avec un couple de jeune zurichois sur les routes de l'Europe dans leur vieux camion. 
Le temps de mettre en ligne tout ceci, de charger les photos, de retrouver quelques applications école pour entraîner les notions sur les routes parfois cahoteuses. 
Le temps de  répondre aux messages, de comprendre quelque chose au GPS qui ne répond plus depuis Lourdes et nous a valu bien des errances dans les villes…  
Le temps surtout de se balader à vélo le long des plages jusqu’à Porto, de jouer dans les vagues, dans l’été retrouvé.



Porto à nouveau
Lavoir public






Réserve naturelle de l'embouchure du Douro









Zoé et Loïse sont maintenant en vacances. Elles profitent de jouer, à deux ou avec des enfants de passage, comme leur copine Théa, australienne sur les routes de l’Amérique et de l’Europe pendant 6 mois


Elles ont adopté le voyage, apprivoisé leur nouvelle demeure. Quand elles parlent "maison", d’ailleurs, ce n’est plus à celle de Crissier qu'elles se réfèrent, mais à leur maison mobile.
Elles s’entendent comme larron en foire, avec les chamailleries nécessaires à l'équilibre, inventent mille et un jeux avec tout ce qu’elles ont sous la main. Elles semblent être à leur place, même si elle change tous les jours, gaies et insouciantes, souhaitent poursuivre la route, excitées comme au premier jour.
Et puis il y a la répartie de Loïse à la question de savoir ce qu’elle voudra faire quand elle sera plus grande… : « j’aimerais bien gagner du temps, parce que je crois que peut-être, quand je serai grande, je referai un voyage comme ça ! »
Voilà qui nous soulage, nous qui craignions qu'elles confondent vacances et voyage, et ne s'essoufflent passées les premières semaines, gagnées par le mal du pays. 
Elles n'ont cependant pas oublié Crissier, leur univers. Elles en parlent régulièrement, une bouchée de mayonnaise suffit à les transporter chez grand-maman qui en servait avec le poisson, le quotidien se remplit d’anecdotes avec la famille et les amis, elles nourrissent les souvenirs, avec sans doute une pointe de nostalgie. 




Bientôt la reprise. L’école va bon train, les élèves sont motivées, les enseignants relativement souples… Et quoi de plus motivant qu’une école en plein air, avec pour décor les pics ou le large, et avec pour fond sonore les cris des craves ou des goélands et l’éclat des vagues. 
On avance… avec le luxe qui est le nôtre cette année et qui ne se répétera pas : celui de n’avoir que 2 élèves dans la classe !



Quant à nous deux, nous nous préparons mentalement à fêter nos noces de diamant au retour, les 9000 heures que nous passerons ensemble cette année nous faisant allègrement sauter les échelons... pour autant que nous y survivions! 

Et c’est reparti ! Cap sur les montagnes, puis sur le sud du Portugal que nous nous réjouissons de découvrir.
Un premier contact avec ce pays, qui déjà nous séduit… la chaleur des gens, la langue chantante, « exotique », avec un clin d’œil tout particulier aux nombreux élèves portugais allophones qui nous ont amené des bribes de pays avec eux, et qui nous laissent d’autant plus admiratifs que l’on se dépatouille plutôt mal que bien dans ce nouvel univers langagier. On pensait qu’il suffisait de glisser quelques « ch » bien pensés dans le vocabulaire espagnol pour se faire comprendre…. mais ce n’est pas aussi simple !

L'été est revenu depuis une semaine. Aujourd’hui, vendredi 24 octobre, il fait à nouveau plus de 30 degrés à l'ombre… On suffoque. La chaleur est presque insupportable au soleil, en regard des 14 degrés de la semaine dernière….




Adeus!




Un dernier coucher de soleil sur Porto....
petit souffle d'exotisme, avec cette yourte enflammée qui se pose doucement sur l'océan, avant d'être engloutie...